L’étiquetage pour les procédures de cadenassage
6 étapes : l’analyse de risques simplifiée
23 février 2021L’analyse de risques simplifiée en 6 étapes
1. Définir les postes et tâches associés
Il est primordial d’analyser votre environnement de travail. Cela passe par l’étude de chaque poste de travail, en y associant des tâches spécifiques. La nature de certains postes et de certaines tâches les rend plus propices à susciter des accidents lors de leur utilisation quotidienne. Afin d’identifier au mieux ces derniers, il est primordial de bien connaitre leurs fonctions.
La clé de cette étape ? Établir des priorités. Économisez du temps, de l’énergie et de l’argent en sélectionnant préalablement les postes que vous voudrez analyser.
2. Identifier le risque pour chaque tâches et machines
Il s’agit simplement de lister tous les risques possibles, sans vous soucier de leur niveau de gravité. Inventoriez tous les risques spécifiques et les dangers présents relatifs au tâches et machines que vous ciblez. Il peut s’agir de tout type de danger : pour la sécurité, pour la santé, et même la survenance de toute maladie liée à l’activité professionnelle. L’identification des risques est un processus permettant donc de recenser, avant de passer à l’évaluation de chacun de ces risques.
Les questions à se poser : Qui ? Quand ? Où ? Comment ?
Les pièges à éviter : ne pas définir les rôles et responsabilités, ou définir les mauvais rôles.
Le niveau d’un risque est généralement calculé en fonction de la gravité de l’événement (dommage, dégâts, impact, conséquence, etc.) et de la probabilité de cet événement de se produire (fréquence d’exécution de la tâche, exposition au risque durant la tâche, probabilité de concrétisation, possibilité d’évitement, etc.)
3. Déterminer l’indice de risque
Procédez ensuite à l’évaluation : ce processus se résume à une comparaison des risques avec des critères de risque donnés. Afin de calculer le niveau de criticité d’un risque, il faut avoir en connaissance deux éléments : la probabilité et la criticité. La clé : transformer les perceptions en faits !
Bon à savoir : le risque zéro est impossible. Il faut toujours statuer sur le niveau de risques acceptables.
4. Prioriser les risques en fonction du poids de l’indice
Maintenant que vous connaissez le niveau de criticité de chaque risque identifié, vous pouvez établir des priorités. Pensez à prendre en compte tous les aspects de l’activité. Cette étape de priorisation est cruciale, elle vous permettra de hiérarchiser vos risques, afin de ne traiter que les plus critiques pour l’entreprise. La criticité du risque s’obtiendra en mettant en relation trois dimensions du risque : la gravité, la probabilité d’apparition et la capacité à faire face.
5. Corriger le risque en mettant en place l’action corrective la plus efficace
Une fois le risque identifié, il faut le corriger. Comment ? En prenant des mesures correctives et préventives, et en assurant un suivi de ces dernières.
Mesure corrective : consiste à corriger ponctuellement le problème existant.
Mesure préventive : consiste à corriger les causes à l’origine du problème.
Il existe une multitude de moyens pour contrôler, corriger, atténuer le risque. Il est important de ne pas se limiter dans l’utilisation de ces moyens, et surtout, de prioriser la mesure corrective la plus efficace.
Comment juger l’efficacité d’une mesure ? La mesure doit s’appliquer à l’origine même du risque. Quand le danger est éliminé, le risque l’est aussi.
6. Contrôler les correctifs en s’assurant qu’ils soient efficaces
Mettez toujours en place des moyens de contrôle de vos correctifs. Il faut tout d’abord s’assurer qu’ils soient bien en place, qu’ils y restent, et enfin qu’ils demeurent efficaces. Selon la CNESST, il existe 10 moyens efficaces afin de s’assurer que vos correctifs soient efficaces :
- Information
- Formation
- Inspection
- Supervision
- Entretien préventif
- Politique d’achat
- Politique de sous-traitance
- Politique d’ingénierie
- Surveillance de la qualité en milieu du travail
- Surveillance de la santé des travailleurs